Accessoires indispensables…

Ils reflètent qui vous êtes, tout comme votre tenue et votre maquillage…

Je parle bien sûr des bijoux !

Ils sont avant tout des attrapes lumière et ces petites choses donnent de l’éclat à votre teint mais aussi à vos tenues. Alors comment bien les associer à vos vêtements? Suivez nos conseils pour bien porter vos bijoux et vous mettre en valeur.

Il y a déjà des associations à bannir :
– attention à la matière de vos vêtements : les pulls en laine épaisse, en maille s’accrochent aux bijoux en relief comme les griffes de vos bagues ou de vos boucles d’oreille ;

-si vous êtes un peu ronde, attention à ne pas multiplier les bijoux, ils alourdissent l’ensemble de la silhouette ;

-les imprimés graphiques et les pierres de grosse taille : trop voyants ;

– les matières nobles et brillantes comme le velours et les grosses pierres : effet boite à bijoux.

Maintenant, voici quelques conseils pour porter vos bijoux:
Les colliers, évitez les ras de cou, trop serrés et depuis longtemps ringards… Optez plutôt pour des colliers dont le pendentif tombe au niveau de la poitrine. Préférez les sautoirs, sans oublier le col Claudine ou encore collier plastron : ultra tendance.  

Les bracelets, avec un top à manches évasées, choisissez plusieurs joncs simples en métal. Avec un top moulant, préférez porter un seul jonc plutôt large. Avec un top à emmanchures américaines, un bracelet manchette met les avant bras en valeur (voir photo ci-dessous). Et sans modération usez des montres de couleurs : Swatch !
Les boucles d’oreille longues et fines se portent avec un col roulé strict ou un décolleté en V car elles allongent la silhouette. Avec des boucles travaillées et pendantes et évitez de porter un collier.
Les bagues, attention à ne pas surcharger vos mains de bagues. Avec un top à manches longues de couleur sombre, préférez des bagues avec des pierres de couleur. Avec un top à manches ballon ou une chemise, misez sur des métaux précieux et des bagues discrètes.
Les serre-têtes et les pinces à cheveux, ces accessoires de coiffure parent vos cheveux comme des bijoux.

Vous trouverez cela dans des bijouteries, boutiques spécialisées et des magasins de prêt-à-porter. D´ailleurs, en prêt-à-porter la stratégie commerciale est de vous vendre une tenue avec les accessoires adaptés. Ce qui leurs permet d´élargir à la fois leurs panier moyen et leurs chiffres d´affaires. Les prix sont très variés entre les fantaisies et les bijoux de grandes marques.

Voilà, n´hésitez plus porté de bijoux une tenue très simple peu être révélée avec quelques accessoires.  Maintenant que vous connaissez toutes les astuces, faites-vous plaisir !

Et vous, adaptez-vous vos bijoux à vos tenues ?

Valène ©Mode Actu’elle

Fiat 500 by Gucci, un co-branding fructueux

Une fois de plus, le blog L’Automobile du Luxe et le blog Mode actu’elle collaborent pour vous proposer un article unique, la Fiat 500 by Gucci.

Ce n’est pas par hasard que ces deux entreprises Italiennes ont choisis 2011 pour s’unir. En effet, c’est à l’occasion très particulière des 150 ans de l’unification italienne et des 90 ans de la maison de couture Gucci que le constructeur Italien Fiat se sont alliés pour créer un produit unique et tendance. La Fiat 500 by Gucci est le fruit d’un partenariat très méticuleusement orchestré.

Tandis que la Fiat 500 connait une belle carrière en Europe, elle se devait de rivaliser avec ses concurrentes plus luxueuses. C’est chose faite avec la griffe Gucci. Cette stratégie tombe à pique face à l’arrivée des Citroën DS3, Mini Cooper et Audi A1. Pour ce faire, la Fiat 500 by Gucci se pare d’une bande vert-rouge-vert sur le coté avec une carrosserie « blanc perle » et « noire nacrée ». Plus être plus clinquante, la Fiat 500 by Gucci reçoit de nombreux chromes, des caches-roues stylisés avec les initiales de Gucci. L’intérieur de la Fiat 500 by Gucci respire l’univers de la mode avec l’emploi de velours, de cuir, de chrome et de satin. Elle fait également le plein d’équipements sophistiqués clim’, sièges cuirs et chauffants, …

La marque Gucci exploite ce partenariat au maximum. Gucci lancera en outre une ligne d’accessoires en cuir, des survêtements, des gants, des lunettes de soleil, ainsi qu’une montre pour les amateurs de la Fiat 500. La Maison de couture Italienne cherche à monter en gamme ces derniers temps (en 2011 ses prix ont augmenté de 30%) et le domaine luxe automobile est un bon levier pour consolider cette image haut de gamme !

En ce qui concerne la stratégie des deux maisons, celle-ci est bien rodée. Tout d’abord, l’annonce du produit (mars 2011) a été suivie de plusieurs mois d’attente avant sa sortie officielle en juin (2011) pour susciter l’intérêt. A plus de 17000€, la Fiat 500 se veut haut de gamme et se fait désirer. Le lancement fut un véritable évènement et a fait l’objet d’une tournée Européenne de Août à Octobre, dans des lieux prestigieux, et des villes renommées telles que Saint-Tropez, Berlin, Barcelone, Londres, Genève, Rome, Florence, et Milan. Enfin pour parfaire cette stratégie, la Fiat 500 by Gucci est en édition limitée,  pour donner d’avantage envie aux clients de se l’arracher.

Ce partenariat est une belle réussite d’un point de vue commercial puisque selon un article de Turbo en août 2011, 3000 exemplaires de la citadine avaient déjà été vendus.

Et vous que pensez vous de l’argument « Automobile Haute couture »?

source : 500bygucci.fr, turbo, caradisiac.fr, fiat.fr

source des photos : 500bygucci.fr

Laura ©Mode Actu’elle

Isabel Marant, l’ascension fulgurante d’une créatrice

Vous connaissez certainement cette styliste! Si ce n’est pas le cas, je vous invite à baisser la tête lorsque vous marchez dans les rues de la capitale, et vous croiserez forcément une Parisienne portant sa création la plus célèbre: les sneakers Isabel Marant, très en vogue en ce moment!

En effet, la styliste a baigné dans le monde de la mode depuis son plus jeune âge, elle ouvre sa première boutique dans les années 90. Aujourd’hui la jeune femme a fait ses preuves, nous avons trouvé les chiffres que la marque représente sur le site de puretrend.com et LePoint:

« La marque fabrique 130 000 pièces par saison. Avec plus de 400 points de vente dans le monde où on peut trouver ses produits. Japon (Barneys, Midwest…), les Etats Unis (By George, Abersons, Jake…), Royaume Uni (Matches…). »

« 6.943.532 euros de chiffre d’affaires en 2009 (+ 48 % par rapport à 2007) ; 61 collaborateurs au studio ; 3 boutiques à Paris, 2 boutiques à Hongkong, 1 boutique à Madrid, 1 boutique à New York et bientôt 1 boutique à Beyrouth. »

Ces chiffres sont importants pour une styliste française, et en si peu de temps, mais ce qui nous intrigue le plus c’est le succès de cette paire de sneakers, qui déferlent sur le marché depuis plusieurs mois. Leur particularité c’est le talon compensé de 5 cm, ainsi que les scratchs et le motif en reliefs entre différentes matières. D’autant plus que cette paire de chaussure n’est pas donné, il faut compter 390€ pour se les offrir.

Le prix n’a pas freiné l’engouement pour le produit, le succès est tel qu’aujourd’hui les contre-façons à bas prix, et les copies chez d’autres marques comme Nike par exemple, ou Ash voient le jour.

Chaussure Nike similaire aux modèles IM.

Sneakers ASH

Mais la maison Isabel Marrant ne s’arrête pas là, une autre gamme est déjà lancée pour la collection printemps-été 2012, après les « Becketts », ce sont les « Willows » qui sortent, et vous offre le choix entre de tous nouveaux coloris:

IM, Willows

Et vous succomberez vous au phénomène Sneakers d’Isabel Marant?

Laura ©Mode Actu’elle

Serait-ce le grand retour des boutons de manchette ?

L’histoire du bouton de manchette, apparue dès le XVIeme siécle, est liée à celle de la chemise et des bijoux portés par les hommes. Les boutons de manchette sont une solution simple, classique et élégante pour égayer un costume un peu trop strict. Au même titre qu’un bijou pour une femme, les boutons de manchette sont un moyen pour l’homme d’affirmer sa personnalité.

Alors qu’on les pensait tombé en désuétude les boutons de manchette sont de plus en plus présents dans la presse, cette dernière affirme que ces accessoires « font leur grand retour dans la mode masculine ».

Les boutons de manchette épousent en fait, leurs époques. Voila pourquoi et comment l’accessoire qui ornait les poignets de nos grands-père vient aujourd’hui orner ceux de jeunes hommes fraichement sortis d’école.

Au 17ème siècle, marque d’un rang social élevé, ils sont une alternative originale à la dentelle et aux rubans. Puis, les gentilhommes les ornent de pierres et de diamants précieux.

Dans les années 1940-1950, les boutons de manchette sont extravagants. Ils deviennent même exentriques dans les années 60 avec les stars holywoodiennes. Le développement des chemises avec les poignets boutonnés (praticité)  font de l’ombres aux poignets mousquetaires (adaptés pour les BDM).

Au 19ème siècle, les boutons de manchette se démocratisent (la chemise est de plus en plus répandue). Plus sobres qu’au siècle précédent, ils peuvent être portés en toutes occasions. A la fin de ce siècle, l’accessoire indispensable des dandies devient une véritable œuvre d’art dû à la grande imagination des joailliers comme Cartier.

Enfin, aujourd’hui, les boutons de manchette reviennent avec comme mot d’ordre : la fantaisie. Des créateurs comme Paul Smith ont redonné à ces derniers un nouvel élan. Le bouton de manchette reste un espace de liberté et de distinction pour un peu plus de fantaisie. Une  Fantaisie plus ou moins affirmé selon les hommes. Ils stimulent la créativité tant de ceux qui les portent que de ceux qui les les fabriquent.

Voila pour vous messieurs, un site qui a réussis à adapter les boutons de manchette à la tendance d’aujourd’hui : La Maison du Bouton de Manchette Delphine ©Mode Actu’elle

Le retour de la fourrure

De la préhistoire à nos jours, la fourrure à connue de nombreux rebondissements…

Comme vous pouvez actuellement le constater, la fourrure est indiscutablement devenue un phénomène de mode. Désormais, la clientèle concernée n’a aucune limite d’âge et touche autant les femmes que les hommes, contrairement à quelques années en arrière.

Pour les créateurs de mode, c’est une matière intéressante à travailler. L’offre se modernise et se diversifie, on n’en est plus au manteau de nos grand-mère. Dorénavant, on trouve des gilets, des chaussures, des sacs, des cache-oreilles et bien d’autres produits…

L’E-commerce (Fashion cuir, Cuir discount, UGG, …) commence depuis quelques temps à développer sa gamme de produits.  De grandes marques de luxe (Chanel, Giorgio Armani, Valentino etc) présentent leurs créations lors de défilés de mode après avoir déjà tenté l’expérience dans les années 70/80.

A cette période ces enseignes étaient confrontées aux diverses associations animalières. Les stars sont très fan de ce produits comme Éva Longoria ou même Lenny Kravitz et bien d’autres !

Concernant les prix, le Perfecto en fourrure à partir de 699€, les UGG à 299€ et des cache-oreilles en fourrure de renard à 22€. Bref il y en a pour toutes les bourses et tous les goûts !

Cette tendance s’explique par un retour au naturel (les gens se lassent du synthétique, du plastique) et aussi une baisse des prix de cette matière première.

Les nombreuses associations de défenses des animaux, comme la PETA ou la Fondation 30 Millions d’Amis, sont forcées de constater que leurs influences diminuent grandement.
Comme la fourrure génère d’importants bénéfices, ne faudrait-il pas plutôt faire pression pour que les conditions de vie de ces animaux soient meilleures, plutôt qu’adopter une opposition frontale dont on ne peut que constater les limites !

Notez bien que la manufacture d’un manteau nécessite environ :

– 80 visons ou,

-42 renards ou,

-40 ratons laveurs ou,

-10 à 15 loups ou,

-18 lynx.

L’industrie de la fourrure tue plus de 56 millions d’animaux par an (chiffres en hausse de 10% chaque année depuis 10 ans), soit un chiffre d’affaire estimé à 12 milliards d’euros*, sachant que l’Europe est responsable à elle seule de 70% de la production de fourrure d’élevage dans le monde. La production annuelle totale représente environ 4,3 millions de peaux de renards et 29,5 millions de peaux de vison.

Depuis plusieurs années, on est forcé de constater une croissance nouvelle pour l’industrie de la fourrure qui, soutenue par le matraquage marketing, ose affirmer le « Fur is back ! » (La fourrure est de retour).

D’après la protection des animaux, « Le must » des boutiques de luxe est la peau d’Astrakan. Cet animal ne vous dit rien? C’est peut-être pour cette raison que ça ne vous choque pas. Dans ce cas, un petit éclaircissement s’impose: l’Astrakan est le nom donné au fœtus d’agneau, ils font donc avorter la brebis !

La possession d’un article en fourrure est très mode et fun mais à quel prix? Lorsque l’on connaît leurs méthodes…

Et vous que pensez-vous du retour à la mode de la fourrure, êtes-vous plutôt fourrure véritable ou synthétique?

Valène ©Mode Actu’elle

Vanessa Bruno, des cabas chics et pratiques

Si je vous parle d’un cabas chic, pratique et tendance… Vous me répondez ? Vanessa Bruno bien sûr !

Selon tendance mode, à la fin des années 90 Vanessa Bruno décida de proposer aux femmes un cabas alliant simplicité et détails girly. Ainsi elle est parvenue à créer un must have intemporel, qui se révèlera très vite indispensable à notre dressing féminin. Les cabas Vanessa Bruno se déclinent en plusieurs couleurs en toile, en cuir ou même en velours les paillettes changent elles aussi !

Le modèle basique en toile à la base vendu dans les grands magasins comme le Bon Marché ou Les Galeries Lafayette au prix de 95€ celui-ci a désormais franchit la barre symbolique des 100€, grâce à l’ajout d’une fermeture à la pochette intérieur, il est aujourd’hui vendu au prix de 105€.

Pour sa publicité Vanessa Bruno a fait appel à Lou Doillon, l’incarnation même du style « Bobo chic », surprenante dans un film d’un peu plus de 4 minutes mettant en valeur les produits de la marque.

Le seul reproche que l’on pourrait faire à ces cabas,  les paillettes ont tendances à partir avec le temps, mais Vanessa Bruno a trouver la solution en lançant des cabas en daim où les paillettes ont été remplacé par des oeillets et là aucune chance qu’ils ne partent !

Avez-vous craquez pour ces cabas intemporelle et pratique en toutes situations ?

Serena ©Mode Actu’elle

Une figure féminine.

Comment Lancel fait revivre l’icône des années 1950 et 1960 ?

Identification, voilà le mot d’ordre de Lancel lorsque la marque sort le sac Brigitte Bardot cet été.

Avoir le sentiment de ressembler à Brigitte Bardot, voilà ce que Lancel voulait provoquer chez les femmes en proposant un sac entièrement inspiré de la femme fatale française la plus célèbre au monde. Tout comme Brigitte Bardot, vous êtes belle, sensuelle, libre et vous défendez vos idées ? Alors vous avez toutes les raisons d’adopter le sac Brigitte Bradot !

Le sac a été mûrement réfléchi, Lancel n’a pas seulement emprunté le nom de la star, elle s’est inspirée du personnage entier pour créer ce sac de luxe. Ainsi, nous portons tous un peu de BB en nous…

La sensualité avec des courbes déliées. Le ruban avec la poignée torsadée et le touché souple. La libérté avec les pompons très longs. L’esprit festif, la danse et la musique avec la bandoulière brodée. Candide et codé avec le tissu vichy. L’insouciante légèreté, le décolleté avec les bordures piquées et les poignées torsadées… Une attitude, une silhouette une proportion révolutionnaire pour un sac, le rêve.

La ligne, les courbes, les attributs féminins, jamais traduites dans un sac.

Et vous, pourquoi vous voulez l’acheter ?

Delphine ©Mode Actu’elle

Les vernis habillent nos ongles !

Si le smocky ténébreux habille nos yeux, nos ongles eux se parent de couleurs flashy, métalisés ou sobres.

A la base rouge, beige, transparent ou rose, le vernis se décline aujourd’hui en une multitude de couleurs afin de pouvoir l’assortir à chacune de nos tenues et ainsi parfaire notre look. On retrouve les vernis partout : sur les podiums pour parfaire le look des mannequins, en photo dans les magazines et dans la rue sur le bout de tous les doigts. Tous les distributeurs de cosmétiques proposent des vernis à tous les prix chez Sephora, où la gamme est très large, les vernis se vendent au prix de 4.90€. Chez Chanel les 13ml se vendent au prix de 21€ selon le site internet de la marque.

Cette année, une marque s’est faite remarquée dans l’univers des vernis, vous connaissez toute O.P.I, selon le magazine Be, la marque O.P.I est née dans les années 80 elle révolutionna l’univers des ongles grâce à son créateur, George Schaeffer, alors employé dans l’industrie dentaire, qui  réalisa que les composants de ces derniers pouvaient être utilisés pour les ongles artificiels. Les vernis de 15ml sont vendus au prix moyen de 16.90€, on raconte que ces vernis tiennent plus longtemps et sont plus brillants que les vernis classiques.

Les marques restent discrète en apparence pour la publicité de leur vernis mais elles ont des stratégies bien rodées, Sephora utilise la photo de ses vernis pour promouvoir l’enseigne, d’autres marques emploient des pratiques plus courantes comme l’envoie d’échantillon de vernis aux magazines de mode afin que les mannequins puisse arborer le produit sur les photos de mode, enfin les grandes maisons de couturier comme Chanel font défiler leurs égéries avec le vernis de la marque afin de nous donner l’envie d’avoir les ongles aussi beaux que les leurs.

Nous sommes fan des vernis à ongles en tout genre, et vous quel est votre vernis préféré ?

Serena ©Mode Actu’elle

Les ventes privées, les magasins de déstockage… Quel est leur secret ?

Diesel,  Calvin Klein, Ralph Lauren ou Versace les grandes marques de vêtements sont devenues à la portée de tous.  Dans les solderies, les magasins d’usine ou sur les sites internet de ventes privées les rabais peuvent atteindre jusqu’à 70%. Chaque jour 80 sites proposent des milliers de marques à des prix bradés et toute l’année c’est 8 millions de Français qui en profitent. Le marché des ventes privées est un marché qui pèse 3 milliards d’euros.

Mais de quels articles s’agit-il ? Est-ce des invendus de la collection passée comme l’affirme les fabricants ? Si oui, comment ces invendus suffisent-ils à alimenter un marché colossal ?

En effet, pour proposer des vêtements à prix réduit, les sites de ventes privées ont besoin d’une profondeur de gamme non négligeable, 50 à 100 pièces il est vrai que 10 pièces ne seraient pas rentables.  Alors voilà pourquoi  ces sites ne peuvent plus se passer de « fabrications spéciales ». Il y a en effet, une filière parallèle, un réseau caché de production au rabais. Ce que l’on vend ce sont de faux invendus, des vêtements de moins bonne qualité, à des prix soit disant… cassés.

Un  polo Ralph Lauren par exemple qui est vendu dans un centre de destockage provient d’une production spéciale qui confère au polo 25% de tissus en moins que le polo vendu en magasin classique. Pour Ralph Lauren c’est une stratégie payante car pour 5 milliards de CA, 40 à 50% sont  réalisés grâce aux fausses productions.

Un autre exemple, les jeans Diesel, ils  sont  à des prix imbattables sur internet. Cette grande marque produit des vêtements de trois qualités différentes. La première qualité ou 1^er choix revient à 20€ sortie usine, la deuxième qualité (ou 2^ème choix) est deux fois moins chère et le 3^èmchoix est encore plus médiocre. Le premier choix est vendu en magasin et franchise,  les destockeurs achètent le second et troisième choix qui sont les rebus de fabrication. Les jeans sont moins travaillés (même couleur de fil donc temps de travail gagné, donc gain d’argent) le jean a des défauts visibles (délavage différent) et la qualité est moindre (la couture n’a pas de tenue).

Mais le marché va encore plus loin, la contrefaçon fait  ses débuts sur internet. Exemple des produits « La Martina » : aucun site officiel de distribution n’est autorisé à les commercialiser dans le monde  à part le site officiel  « la Martina » ! Les produits  de cette marque  présents sur de nombreux sites,  sont  obligatoirement  des FAUX.

Mais achetons-nous la griffe ou la qualité ? Cette stratégie nous déplaît-elle vraiment ?

Avec l’appui d’un  reportage de France 5 passé en avril dernier.

Delphine ©Mode Actu’elle

Who’s Next??

Il vous reste 24 heures pour vous rendre au Who’s Next! LE Rendez-vous du prêt à porter!

Pour ceux ou celles qui ne le savent pas encore ce salon s’adresse surtout aux professionnels et aux différents acteurs du monde du prêt à porter, mais rien ne nous empêche de nous intéresser  à ce qui se passe là bas!

Le Who’s Next c’est LE lieu où sont représentés les tendances à venir pour l’année dans le prêt-à-porter: le quartier général des professionnels et nous avons pensé qu’il serait judicieux de vous expliquer un peu ce qu’ils concoctent pour vous pousser à intégrer leurs créations à votre garde robe.

En effet, depuis 1994 ce salon propose aux professionnels d’exposer, d’échanger, d’apprendre, sur les tendances, les techniques de ventes et le savoir-faire dans l’univers de la mode.

Cette année, le salon permet à plus de 2500 marques internationales de venir exposer leurs produits, parmi les plus connues: Petit Bateau, Kaporal, Converse… réparties sur plus de 44 000 m2  (+ grand que 6 terrains de football réunis).

60 000 visiteurs étaient attendus (peut être ferez-vous parti des derniers), l’évènement fait beaucoup de bruit et déchaîne les passions sur les blogs de mode et les magasines. Il a lieu deux fois par an à porte de Versailles: en janvier et en juin en général.

Y sont organisés des conférences, des expositions, et des animations et surtout des défilés. Le mot d’ordre : Créativité !

Le salon est divisé en plusieurs secteurs, nous les avons reportés pour vous selon le fashion-dailynews :

– Fame (Hall4) réunissant 200 griffes de produits exclusifs et haut de gamme

– MisterBrown (Hall3) pour 300 marques de textile, chaussures et accessoires portant haut les couleurs de l’homme et de l’urbanwear.

– Première Classe (Hall 4/3/2/2) via 600 labels d’accessoires de mode visant les détaillants de prêt-à-porter.
– Le Cube (Hall 2,2) et ses 90 exposants rassemblant l’offre maroquinerie.
– Mess Around avec ses 300 marques destinées au marché de la chaussure
– Private (Hall 7) qui présente 500 griffes de mode féminine contemporaine

L’évènement est incontournable pour les stylistes, les acheteurs, les gérants de magasin  et les journalistes, et renforce l’image de Paris en tant que Capitale de la mode.

C’est là que ça nous intéresse, car les stratégies marketing vont découler de toute cette concentration de professionnels. En vous baladant sur le salon vous pourrez observer les créations et tendances que vous retrouverez dans les magasins dans les mois à venir.

Le programme pour ce dernier jour:

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• Une conférence sur la propriété intellectuelle

• Un conférence sur les tendances Automne/Hiver 2012/13

• Le Who’s next Catwalk

• Puis une conférence sur la promotion d’accessoires de mode en ligne!

Tout pour être incollable sur les nouveautés à venir et connaître en avant première les tenues et accessoires à avoir dans sa garde robe demain pour être In’.

 Ce que j’ai retenu du salon: les chaussures tressées Pierre Cardin, neutres ou colorées, parfaites pour les températures légères du printemps (enfin on espère!):

Et vous comment voyez vous  la tendance pour le printemps 2012?

Laura ©Mode Actu’elle